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    ABBAYE D’EN-CALCAT

     

     

    EN-CALCAT

    Première étape d’une promenade qui partirait de l’abbaye d’En‑Calcat : l’abbaye-école de ­Sorèze. Dans ce village, dont l’église abrite le tombeau du célèbre frère dominicain Henri-Dominique ­Lacordaire, le visiteur demeurera cependant encore sous l’influence bénédictine.

    Car, juste à côté de l’église, occupant tout un quartier, voici d’immenses bâtiments que borde un parc magnifique planté de longues allées de platanes. Ce domaine a pris forme sur les vestiges de l’abbaye bénédictine de la Sagne, fondée soit en 754, soit plus sûrement en 816, selon diverses sources historiques. 

    UNE ABBAYE-ÉCOLE

    Dans les couloirs de l’hôtellerie de cette abbaye-école, transformée depuis 1993 par les pouvoirs publics en un centre touristique, culturel et économique, figure sous verre dans des cadres en bois la liste complète écrite en lettres gothiques des élèves qui passèrent par ici du XVIIe  au XXe  siècle.

    La période la plus parlante pour la curiosité contemporaine est celle que Lacordaire marqua de son sceau, puisqu’il dirigea l’école à partir de 1854 et que l’ordre des Prêcheurs en garda la direction jusqu’en 1978, l’école ayant survécu jusqu’en 1991. Un espace muséographique permet de mieux saisir l’ambiance de l’époque : l’établissement, qui avait abrité une école militaire royale sous Louis XVI, devint plutôt d’avant-garde sous l’intelligente autorité des dominicains : « Grâce à l’héritage de Lacordaire, j’ai été ici élevée dans un esprit de liberté », témoigne la guide, Isabelle, ancienne élève. L’ancien ministre Jean-Pierre Fourcade, les chanteurs Claude Nougaro et Hugues Aufray ont engrangé d’émouvants souvenirs, ce dernier précisant qu’il en avait retenu « le sens de la fête et la passion de l’équitation ».

    Le promeneur peut compter Revel (Haute-Garonne) comme deuxième étape, à 6 km à l’ouest de Sorèze (Tarn). S’il y arrive un samedi à l’heure du marché, il y trouvera, entre les galeries du Nord, du Levant, du Midi et du Couchant, sous le beffroi qui surmonte la halle et tout autour, des étals colorés, marchands, clients et produits confondus en un tableau d’une foisonnante vitalité. Et que d’odorants fromages, d’alléchantes charcuteries et de rutilants fruits et légumes ! 

    LE MUSÉE DU BOIS ET DE LA MARQUETERIE

    Mais le plus instructif, à Revel, c’est son Musée du bois et de la marqueterie. On resterait des heures à caresser – hélas seulement du regard – ces dizaines de planchettes taillées dans toutes les essences possibles : le blond platane, le séquoia d’un brun plus prononcé, le bouleau plus clair, le cèdre un peu moins, le chêne aux veinules serrées, le charme presque blanc, ou encore, venant d’Afrique le niangon, le difo, le bubinga ou le padouk, puis, venant d’Asie, le ramin doré, le kapur ou le merbau, à moins qu’on ne préfère le tauari ou le manil d’Amérique latine. Après cette litanie du bois, on saisit mieux la complexité du travail des ébénistes et des marqueteurs, à l’honneur dans ce musée.

    La troisième étape ? Une échappée vers le bassin de Saint-Ferréol s’impose, car elle ravira le promeneur par la beauté des lieux autant qu’elle lui apprendra tout sur les sources du canal du Midi et l’œuvre immense de Pierre-Paul Riquet (1609-1680). Il fut le concepteur du fameux canal, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, reliant l’Atlantique par la Garonne à la Méditerranée. Le défi pour lui était de rassembler les cours d’eau de la Montagne Noire jusqu’au point le plus élevé du parcours, afin de permettre la navigation en vue du développement du commerce du blé.

    Une visite au Musée et jardins du canal du Midi très pédagogique, située en contrebas du bassin, dans la maison qu’occupa Riquet, permet de mieux saisir le pourquoi d’étranges constructions hydrauliques tout autour dans la région : le réservoir de Saint-Ferréol et du Lampy, mais encore la percée des Cammazes, la cunette de la Rigole ou encore l’épanchoir d’En-Bosc ou l’udomètre du Pont-Crouzet. Pour découvrir cet exceptionnel patrimoine, le mieux, en quittant Revel, est de grimper vers les Cammazes, de redescendre le long du Sor vers Sorèze, par où l’on pourra rejoindre, sur la route de la plaine de Dourgne, l’abbaye d’En-Calcat.

    La semaine prochaine : Le Chemin-Neuf à Hautecombe (Savoie)

    LOUIS de COURCY (La Croix)

     

     

     

     


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  • Le Cochet le Chat et le Souriceau
     Livre VI - Fable 5

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    LE COCHET, LE CHAT ET LE SOURICEAU

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    Inspirée de Verdizotti, cette fable de La Fontaine suit assez bien celle de son prédécesseur.
    Houdar de la Motte et Chamfort admiraient particulièrement ce poème.

     

    Un souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu, 
    Fut presque pris au dépourvu. 
    Voici comme il conta l'aventure à sa mère : 
    «J'avais franchi les monts qui bornent cet État 
    Et trottais comme un jeune rat
    Qui cherche à se donner carrière,
    Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux :
    L'un doux, bénin et gracieux, 
    Et l'autre turbulent et plein d'inquiétude ;
    Il a la voix perçante et rude, 
    Sur la tête un morceau de chair, 
    Une sorte de bras dont il s'élève en l'air 
    Comme pour prendre sa volée, 
    La queue en panache étalée;»
    Or c'était un cochet dont notre souriceau
    Fit à sa mère le tableau, 
    Comme d'un animal venu de l'Amérique. 
    «Il se battait,dit-il, les flancs avec ses bras, 
    Faisant tel bruit et tel fracas, 
    Que moi, qui, grâce aux dieux, de courage me pique, 
    En ai pris la fuite de peur, 
    Le maudissant de très bon coeur. 
    Sans lui j'aurais fait connaissance 
    Avec cet animal qui m'a semblé si doux : 
    Il est velouté comme nous, 
    Marqueté, longue queue, une humble contenance, 
    Un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant. 
    Je le crois fort sympathisant 
    Avec Messieurs les rats; car il a des oreilles 
    En figure aux nôtres pareilles. 
    Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat 
    L'autre m'a fait prendre la fuite. 
    - Mon fils, dit la souris, ce doucet est un chat, 
    Qui, sous son minois hypocrite, 
    Contre toute ta parenté 
    D'un malin vouloir est porté. 
    L'autre animal, tout au contraire, 
    Bien éloigné de nous mal faire, 
    Servira quelque jour peut-être à nos repas. 
    Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. 

    Garde-toi, tant que tu vivras, 
    De juger des gens sur la mine.»

     

    Cochet: jeune coq.

    Un jeune rat: Comme le remarque Pierre Clarac (Fables, commentaires de Pierre Clarac, Le Livre de Poche, n° 1198, p. 228), La Fontaine ne faisait pas de distinction entre les souris et les rats.

    A se donner: carrière faire carrière dans la vie.

    Plein d’agitation: plein d’inquiétude.

    Marqueté: tacheté.

    Doucet: doucereux.

    Malin: vouloir malveillance.

    Morale de la fable: A rapprocher de la morale de la fable «Le Torrent et la Rivière »  «Les gens sans bruit sont dangereux / Il n’en est pas ainsi des autres ».

     


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    11 NOVEMBRE : JOURNAL DE GERMAINE PARUIT

     

    Germaine PARUIT,

    témoignage d'une adolescente de 14 ans

     

    11 NOVEMBRE : JOURNAL DE GERMAINE PARUIT

    Voici quelques extraits des cahiers tenus jours après jours par une adolescente de 14 ans entre 1914 et 1918 à Sedan, alors occupé par les Allemands…une mine d’informations… Vous pourrez consulter l’intégralité des documents en allant sur le lien situé en bas de page.

     

     

    Mercredi 29 Juillet 1914

     

    Le Président de la République, Monsieur Raymond POINCARE, ayant abrégé son voyage en RUSSIE à cause de la gravité des événements, revient en France. A la traversée de la Mer du Nord sur le bateau « FRANCE », le Président a été salué par un torpilleur allemand de 21 coups de canon, auxquels le « FRANCE » a répondu coup pour coup. Il débarque à DUNKERQUE au milieu des acclamations de la foule. A PARIS, règne un grand enthousiasme à l’arrivée du Chef d’Etat. On crie sur son passage « Vive la FRANCE » ! Vive l’Armée ! Vive la RUSSIE ! Vive l’ANGLETERRE !

    Concert au jardin botanique le soir, par le 147° d’Infanterie.

     

    Mercredi 5 Août 1914

     

    A 6 heures du matin, 2 aéroplanes passent sur SEDAN.

    A 10 heures, un homme enlève l’affiche de chez Deutsch : « Café de la Croix de Malte – Deutsch ».

    Régiments qui sont passés dans la Grand Rue l’après-midi :

    6°, 2°, 19°, 22°, 23°, 29°, 32° Dragons, 1° 2° Cuirassiers (avec leurs cuirasses) de PARIS, 13° Artillerie et un autre régiment d’artillerie, 8° Génie, 26° Chasseurs à pied et un autre régiment de chasseurs à pied, une compagnie cycliste du 26° Chasseurs à pied (un malade), arrivés à 9 heures du soir Place Turenne.

    A 10 heures du soir, une motocyclette conduite par un militaire, passait sur le Pont de Torcy sans s’arrêter. Les soldats, sur l’ordre d’un officier : « Arrêtez-le », s’élancent sur sa machine et l’arrêtent. Le militaire a été obligé de montrer ses papiers; il fut mis en joue par un Dragon parce qu’il ne s’arrêtait pas. Il faut un sauf-conduit pour aller de SEDAN à BALAN. Une sentinelle défend aux promeneurs de s’approcher de la Mairie.

    Le gouvernement belge envoie un ordre aux départements français pour faire connaître aux sujets belges. Par cet ordre, la BELGIQUE mobilise les classes depuis 1897.

    Pluies. Grand orage le soir.

     

    11 NOVEMBRE : JOURNAL DE GERMAINE PARUIT

    Lundi 21 Septembre 1914

     

    La journée est calme. Nous voyons passer un aéroplane allemand sur un camion ainsi que des forges. Nous faisons de la broderie toute la journée. Papa est otage de 6 heures du soir à demain 6 heures du matin.

     

    Mardi 1er Février 1916

     

    En allant à l’enterrement de la grand-mère de Madeleine CHARBONNET, maman a rencontré des Russes, une femme qui sortait d’une boulangerie avec son pain, est passée près d’eux, elle s’est si bien arrangée qu’elle est passée derrière un Russe sans que la sentinelle le voie, le Russe a tendu sa main dans son dos, et a pris prestement le pain qu’elle lui donnait, après quoi il s’est mis à rire, le Boche se retourna, mais il n’avait pas vu le manège.

    Des zeppelins sont allés au dessus de PARIS (15 ou 20 victimes), sur DUNKERQUE, en réponse aux bombes lancées sur FRIBOURG..

    Il paraît qu’un souterrain du Louvre de PARIS a été incendié par accident, que les magasins réunis de NANCY sont brûlés par des bombes.

    Canon très fort : direction ouest-nord-ouest : Somme, Aisne.

    arrivée de blessés allemands.

     

    Dimanche 13 Août 1916

     

    Pétarade cette nuit. Pendant au moins 3/4 d’h, canon-revolver. Je n’ai pas peur.

    Papa va à la pêche et rapporte environ 4 livres 1/2 de poisson. Pluie.

     

    Vendredi 15 Décembre 1916

     

    Je reste couchée toute la journée, j’ai la grippe

    Il faut déclarer toutes les poules et les coqs.

     

    Vendredi 12 Janvier 1917

     

    L’histoire des Roumains a provoqué de nombreuses amendes :

    Mr le Docteur WILFROY : 50 Marks pour leur avoir serré la main. Mme BACKES : 80 M pour avoir donné des pommes. Mme GUINOT : 100 M pour avoir craché. Mr GIRARD : 50 M pour son pain. Mme RAISON : 50 M pour le pain. Mme DORIGNY: 50 M. Mlle DORIGNY : 50 M. leur femme de ménage : 50 M. accusées d’avoir donné du pain, quand, en réalité, elles n’ont rien donné. Le garçon boulanger de chez PIRARD : 25 jours de prison. Il paraît que tous ces gens se sont moqués des Allemands en allant porter leur amende. (Heureusement que nous n’avons pas été pris, nous aurions eu quelque chose tous les 4..)

    Mon corsage en laine blanche est fini.

    Défense de pêcher.

     

    11 NOVEMBRE : JOURNAL DE GERMAINE PARUIT

    Mercredi 20 Novembre 1918

     

    Toute la journée, je vais du bureau à la chambre de parrain pour porter l’argent des souscripteurs de l’Emprunt, et faire signer à parrain les pièces nécessaires.

    Il vient beaucoup de monde, on voit que l’on est victorieux, l’argent sort facilement des réserves que l’on conservait par crainte de plus mauvais jours.

     

    (Extrait du Journal de Germaine PARUIT)


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  • Le Dieu des vivants

     

     

     

    Commentaire par Sr Claire PATIER

     

    Il est heureux que les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent de la résurrection ; ces jours-ci, nous nous sommes rendus au cimetière. Et tout au long de ce mois de novembre, nous prierons pour nos défunts. Si nous faisons cela, ce n'est pas seulement pour évoquer le souvenir de nos morts. Ce qui motive notre démarche c'est d'abord notre foi et notre espérance. Nous chrétiens, nous croyons en Jésus qui est venu nous ouvrir un passage vers ce monde nouveau qu'il appelle le Royaume de Dieu.

     

    Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent précisément de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. La première lecture nous rapporte une scène absolument horrible : une mère et ses sept fils sont arrêtés. On veut les obliger à désobéir à la loi de Moïse. Cela, ils ne peuvent l'accepter. Ils sont alors torturés et mis à mort de la manière la plus cruelle. En acceptant cette mort, ils témoignent de leur foi en la résurrection des morts. Ils comprennent que Dieu ne peut pas abandonner les justes qui lui ont été fidèles.

     

    Des croyants persécutés, il y en au tout au long des siècles. Dans notre monde actuel, ils sont de plus en plus nombreux. L'association "Aide à l’Église en détresse" nous en donne de douloureux exemples en Égypte, en Syrie et ailleurs. Voici un témoignage : "Nous avons toujours peur de ce qui va se passer par la suite. Les frères musulmans et d'autres extrémistes ont menacé d'attaquer les églises et les maisons chrétiennes. Nous ne savons jamais où ils frapperont la prochaine fois" (Père R.G.). Ce n'est qu'un témoignage parmi bien d'autres. Tout cela nous interpelle : Ils sont nombreux ceux et celles qui risquent leur vie pour rester fidèles à l’évangile. Leur courage nous pousse à ne ps nous installer dans l'indifférence. Nous vivons dans un monde qui veut ignorer la foi des chrétiens. C'est là que nous sommes envoyés pour être des messagers de la bonne nouvelle.

     

    Dans sa lettre aux Thessaloniciens (2ème lecture), saint Paul invite les chrétiens à se laisser réconforter par le Seigneur Jésus lui-même. Ce réconfort est source de joie et d'espérance. C'est auprès du Seigneur que les chrétiens persécutés trouvent la force et le courage dont ils ont besoin pour rester fermes dans la foi. Quand Paul écrit sa lettre, il sait Qu4il va être exécuté. C'est en pensant à cela qu'il écrit : "Priez pour que nous échappions à la méchanceté des gens qui nous veulent du mal". C'est aussi l'appel douloureux des chrétiens persécutés partout dans le monde. Mais ils se rappellent de la parole du Christ : ils ne doivent pas craindre ceux qui peuvent tuer le corps. Le plus grand danger vient de ceux qui peuvent tuer l'âme en les détournant de Dieu.

     

    La foi en la résurrection des morts est au cœur de l’Évangile. Elle en est l'élément central. Les sadducéens n'y adhèrent pas car elle n'est pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils imaginent la résurrection comme un retour à la même vie. Mais l’Évangile de ce dimanche est là pour nous rappeler que la vraie résurrection est toute autre. Jésus nous dit que nous serons "semblables aux anges. De plus, il nous donne un argument essentiel en faveur de la résurrection ; pour cela, il s'appuie sur la révélation de Dieu à Moïse : le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'est pas le Dieu des morts mais celui des vivants. A la suite de ces patriarches et de bien d'autres croyants, nous sommes tous appelés à une vie nouvelle que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce monde nouveau n'est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. Il y a une rupture radicale entre la vie actuelle et la vie de ressuscité. L'important, c'est de faire confiance à celui qui a dit : "Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi vivra éternellement. C'est de cela que nous devons nous rappeler chaque fois que nous nous rassemblons à l'église pour des funérailles et aussi chaque fois que nous évoquons le souvenir de nos défunts

     

    Ce trésor de la résurrection, nous ne pouvons pas le garder pour nous. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte, il nous faut le transmettre, le crier au monde entier. Actuellement, certains occidentaux se tournent vers la "réincarnation" pour se donner une seconde chance de "réussir" leur vie. Cette théorie ne fait pas partie de la foi des chrétiens. Il n'est pas question d'un retour à la vie terrestre mais d'une vie en Dieu. Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu. Nous n'avons aucun mot pour expliquer cette nouvelle manière d'être. Simplement, nous faisons confiance en l'Amour qui aura le dernier mot.

     

    Dieu de la vie, tu fais de nous des vivants. Lorsque la souffrance et le découragement nous atteignent, montre-nous le chemin de la Vie, car personne ne peut aller vers le Père sans passer par toi.

     

    sources : Revues Feu Nouveau, Dimanche en paroisse, Signes, Pour la célébration de l'Eucharistie (Feder et Gorius), Lectures bibliques des dimanches C (A. Vahoye)

     

    Jean Compazieu, prêtre de l'Aveyron


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