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    UNE MÈRE, UN FILS

     

     

    MAI : MOIS DE MARIE

     

     

     

     

     

    Pour nous dans la Maison de notre humanité se trouve le Pain de l'Évangile. Et c'est Marie qui nous a fourni ce Pain de Vie à Bethléem. Sachons la remercier. Grâce à elle, l'espérance est venue dans notre monde. Et Marie poursuit sa tâche au milieu de nous après nous avoir offert son Fils, après avoir été assumée en Dieu et reconnue comme Mère de Dieu.

     

    Ce Pain de Vie est pour nous le Corps de son Fils.

     

    Et comme ce Corps, suivant saint Paul, s ' i d e n t i f i e avec l'Église r é p a n d u e dans le monde, Marie à ce titre est notre mère, comme l'a reconnue le Pape Paul VI, à la suite du Concile Vatican Il. Au sanctuaire de la rue du Bac, nous en voyons une belle illustration, car nous avons recours à elle, sur son invitation. La Vierge, l'Immaculée Conception, prie pour nous. Elle prie avec nous, la sainte Mère de Dieu.

     

    Le premier janvier, nous la célébrons. Dans le sanctuaire, en France et dans le Monde entier, vous aimez prier avec elle. Et vous aimez qu'elle prie le Seigneur pour vous, pour celles et ceux à qui vous pensez. Et comme elle, comme son Fils, elle vous rend généreux et donne à de nombreux prêtres de célébrer l'eucharistie en votre nom.

     

    Unis sous le regard de la Sainte Mère, au sanctuaire de la rue du Bac, et en particulier le premier mardi du mois, moi-même, pour vous les Associés, je célèbre le Mémorial du Seigneur, la divine Eucharistie. C'est elle qui nous unit, par la grâce de l'Esprit, avec toute la communion de ceux qui nous ont précédés, des proches, des amis inconnus à qui nous offrons de rencontrer le message de Jésus, la Parole de Dieu, l'Évangile.

     

    A la suite de Soeur Catherine Labouré dont nous allons célébrer le soixantième anniversaire de la canonisation cette année, aidons Marie dans sa Mission et aimons tendrement invoquer cette Mère par les mots gravés sur la médaille :

     

    “Ô MARIE, CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS !”

     

    ++++++++++++++++++++

     

     

     

    C'EST LE 27 JUILLET 1947, voilà soixante ans, que le Pape Pie XII (photo D.R.) a canonisé Sœur Catherine Labouré en la basilique Saint-Pierre de Rome. La canonisation est un acte de l'Église catholique qui proclame une femme ou un homme officiellement saint, c'est-à-dire en union totale avec le Christ. Cette année, il convient donc de mieux faire connaissance avec celle qu'on a appelée la Sainte du Silence.

     

    Décédée le 31 décembre 1876, elle eut ses obsèques le 3 janvier 1877, il y a juste 140 ans à l'hospice de Reuilly, actuellement dans le douzième arrondissement de Paris. Une foule nombreuse et deux cent cinquante Filles de la Charité s'étaient jointes aux personnes âgées de l'hospice pour accompagner dans la chapelle du lieu le corps de celle qui les avait tellement aimés. On savait désormais que c'était bien elle qui avait vu la Vierge Marie rue du Bac et reçu le message frappé sur la médaille, cette médaille déjà répandue alors à plus d'un milliard d'exemplaires !

     

    Soeur Catherine fut donc inhumée là dans une crypte préparée à cet effet. Elle y avait travaillée pendant quarante ans, se consacrant toute entière à soigner les personnes âgées, "sans négliger jamais le colombier qui lui rappelait ses joies d'enfance", nous dit un de ses biographes, au point que les Parisiennes la surnommaient "La Soeur de la bassecour".

     

    Effectivement Soeur Catherine a vécu toute sa jeunesse dans une ferme, au petit hameau de Fainles-Moutiers, situé au sud-ouest de Montbard sur le canal de Bourgogne. Depuis, cette ferme, résidence d'une communauté des Filles de la Charité, a été rebaptisée "Maison Sainte Catherine" en 1964, pour devenir un centre d'accueil et de soins. Les Soeurs y accueillent surtout des groupes de jeunes de la région pour les professions de foi, confirmations et retraites.

     

    Catherine y est né le 2 mai 1806. On vient l'an passé de célébrer le bicentaire de se naissance. La ferme est conservée en l'état par les soeurs, avec la chambre des parents et le berceau de Catherine.

     

    A côté, le four à pain, le pétrin. Par l'échelle, on monte au grenier où dormait Catherine avec ses frères et soeurs. La cuisine jouxte la grande pièce où se réunissait la famille. Des sabots réunis tout autour de la cheminée évoquent à leur manière les dix-sept enfants que Pierre et Louise Labouré ont eu et dont dix ont survécu.

     

    Dehors en voyant le colombier des Labouré, grand comme une tour féodale, on peut mieux comprendre ce que fut la jeunesse de Sainte Catherine après la mort prématurée à quarante deux ans de sa mère laissant sa famille dans une

     

    grande peine. Privée de tendresse maternelle, la petite âgée de neuf ans s'est réfugié alors dans l'amour maternel de la Vierge Marie.

     

    Petite fermière, elle s'occupait en effet d'un élevage de plusieurs centaines de pigeons. Accéder au colombier par une échelle de meunier relevait de l'acrobatie. Mais quelle merveille d'entrer dans cette pièce cathédrale sous sa voûte de bois et ses onze cents cases ! En ce temps-là, les pigeons étaient élevés pour leur chair dont le revenu n'était pas à négliger. En plus, la colombine servait comme engrais très intéressant pour les cultures.

     

    On comprend les joies de son enfance retrouvées par Soeur Catherine transformant peu à peu le jardin de la maison de Reuilly en une petite ferme et s'occupant de six à sept cents pigeons. Même lorsqu'elle soignait les personnes âgées avec un dévouement admirable, jamais elle n'a délaissé cette oeuvre, notamment le colombier. C'était une façon pour elle de ne pas se couper de ses origines paysannes et d'offrir les produits de la ferme à ses pauvres protégés qu'on lui avait confiés. C'est à l'endroit même où la Vierge au globe lui est apparue en 1830 que désormais repose sous l'autel dans une châsse celle, de modeste origine paysanne, que le Pape Pie XII a comptée au nombre des saints et qu'il s'est plu à nommer "La Sainte du silence".

     

    Jean-Daniel PLANCHOT (aumônier de l’Association de la Médaille Miraculeuse)

     

     

     


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    Le regard jésuite sur le pape jésuite

     

     

    LE PAPE JÉSUITE VU PAR DES JÉSUITES

     

    L’Université grégorienne a proposé, lors d’une soirée organisée vendredi, une analyse de la filiation jésuite du pape François.

     

    Élu pape, le cardinal Bergoglio témoigne du charisme propre aux fils de saint Ignace.

     

    Maintenant une réelle proximité personnelle avec ceux qu’il rencontre, tout en donnant les premiers signes d’un gouvernement fort, le pape François dessine un nouveau type d’autorité pontificale.

     

     

     

    ROME

     

     

     

    De notre envoyé spécial permanent

     

     

     

    « Le pape François ne peut avoir perdu ce qui l’a formé. » Le P. Gianfranco Ghirlanda est jésuite, spécialiste en droit canonique, consulteur de huit dicastères de la Curie romaine. Recteur de la prestigieuse université pontificale jésuite, la Grégorienne, de 2004 à 2010, il participait, vendredi, à une rencontre sur le thème : « Le pape François, un mois après », devant une salle comble de cette université. Quel regard les jésuites portent-ils sur ce pape jésuite ? Certes, ce dernier a voulu que, sur son blason, figure le monogramme de la Compagnie : le soleil marqué des trois lettres IHS (Iesus hominum salvator : « Jésus sauveur des hommes »).

     

    La « signature » jésuite figure ainsi au cœur de la marque pontificale.

     

    Mais sur le fond, comment le pape François fait-il fonctionner ce logiciel jésuite que son élection, selon le P. Ghirlanda, n’a pas effacé : « Ce qui compte, c’est le charisme propre de la Compagnie, sa façon de penser et d’agir », analyse-t-il, tout en relevant que pas une fois, depuis un mois, le pape n’a cité Ignace de Loyola, pas plus qu’il n’a mentionné les Exercices spirituels, matrice de la formation jésuite.

     

    Pourtant, « qui n’a pas suivi les Exercices ne peut comprendre les jésuites » a insisté le P. Ghirlanda, en évoquant deux caractéristiques : l’importance de la Croix, de fait très présente dans les interventions publiques du pape François, face au péché, tant collectif que personnel ; et la Résurrection, considérée comme « plus existentielle qu’intellectuelle », sur laquelle le pape n’a cessé d’insister, pour amener chacun à choisir sa propre voie sous le regard de Dieu.

     

    Ancré sur ce fond spirituel, l’être jésuite est fait, comme l’a souligné le P. Ghirlanda et comme on a pu le constater durant ce premier mois de pontificat, de « simplicité dans la parole, d’absence de pompe et de proximité personnelle».

     

    Cette dernière a été soulignée par le P. Miguel Yanez, jésuite argentin et spécialiste de théologie morale qui a été formé, dans les années 1970 en Argentine, par le P. Bergoglio, alors jeune (33 ans) provincial des jésuites. « Déjà, il savait ce qu’il faisait. Son leadership était réel, surtout durant ces années post-conciliaires assez déconcertantes, explique-t-il : Notre formation était conçue par lui au plus près de la culture des gens. Bergoglio la voulait aussi nourrie d’histoire et de littérature. » « Si sa théologie n’était pas une “théologie de la libération”, se souvient le P. Yanez, il s’agissait bien d’une “théologie du peuple”, prenant en compte tous les aspects de la religion populaire et mariale. »

     

    C’était alors « au contact permanent des personnes ordinaires » que Bergoglio « nourrissait la formation qu’il voulait pour nous », a raconté le P. Yanez.

     

    Plus prosaïquement, le jésuite argentin se souvient d’une anecdote. Cardinal de Buenos-Aires, Mgr Bergoglio va déjeuner au séminaire et est invité par le recteur à prendre la parole devant les séminaristes, à l’issue du repas. « Qu’ils aillent faire la vaisselle ! » répond-il, montrant lui-même aussitôt l’exemple…

     

    Plus sérieusement, le P. Ghirlanda a relevé que « cette humilité n’est pas synonyme de faiblesse » : « Le gouvernement jésuite est fort et décidé. » On l’a vu lors de la nomination par le pape, le 13 avril, du groupe de huit cardinaux chargés de le conseiller dans le gouvernement de l’Église et dans la réforme de la Curie : un simple communiqué faisant état de cette décision s’est substitué à l’habituel appareil juridique, lourd et lent, propre à la Curie. À la Maison Sainte-Marthe, où le pape François réside toujours, les consultations informelles vont bon train, en prélude à un discernement nourri tant de prière que de multiples contacts. Les homélies quotidiennes à la chapelle de Sainte-Marthe, devant une « vraie » assemblée, nourrissent comme un « mini-magistère » du nouveau « curé du monde ».

     

    Les observateurs ont aussi noté que, depuis son élection, le pape François n’a pas encore évoqué les « sujets qui fâchent», notamment dans le domaine de la morale privée. Il se comporte ainsi en véritable directeur spirituel, un charisme habituel pour les jésuites, mais cette fois-ci à l’échelle du monde. Hardiment fondée sur le message de l’Évangile, sa pastorale donne la priorité à la miséricorde, à l’accueil de tous, quel que soit le poids de leurs péchés. C’est bien cela qui a touché Emma Fattorini, sénatrice italienne (PD) et spécialiste de l’histoire de l’Église. Vendredi soir, elle a souligné, « au milieu de la vacance intégrale du siège de nos valeurs », la « proximité du témoignage du pape François ». Celui-ci a su, à ses yeux, « répondre à l’accusation matricielle contre l’Église », en « dénonçant l’incohérence entre ce qui est dit et ce qui est vécu, qui a tant miné la crédibilité de l’Église ».

     

    FRÉDÉRIC MOUNIER

     

    (LA CROIX, 22/04/2013)

     


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    SERVICE DES VOCATIONS

     

     

     

     

     

    1. Service diocésain des vocations

     

     

     

    Il existe dans chaque diocèse un Service diocésain des vocations qui organise des rencontres régulières et des retraites pour les jeunes qui veulent réfléchir à l’orientation de leur vie. Il les aide à approfondir leur vie spirituelle, à trouver un accompagnateur, à partager avec d'autres qui font une recherche analogue. Les jeunes de plus de 18 ans sont invités à participer à un "groupe de recherche".

     

     

     

    Si un jeune se pose la question d’une vocation religieuse ou sacerdotale,  il doit s'adresser au service diocésain des vocations. S'il pense à une vocation sacerdotale, il ne peut pas entrer en contact directement avec un séminaire,

     

     

     

    2. Service national des vocations

     

     

     

    C'est un service de la Conférence des évêques de France. Il publie une revue : "Église et vocation". Elle s’adresse à tous les services de l’Église, aux personnes en charge de façon directe ou indirecte des vocations, comme à tous les baptisés soucieux de la croissance de l’Église. Le service des vocations publie aussi des séries de fiches sur les vocations et propose des prières pour les vocations. Il gère le pavillon des vocations à Lourdes. Le service des vocations fait chaque année des statistiques sur les vocations en France.

     

     

     

    Documents sur le Service des vocations      

     

     

     

    Service diocésain des vocations du diocèse de Nanterre    http:// vocations.free.fr/  

     

     

     

    LA CRISE DES VOCATIONS

     

    1. La crise des vocations religieuses et sacerdotales en France

     

     

     

    On parle beaucoup actuellement de la crise des vocations sacerdotales et religieuses et de fait depuis 50 ans il y a une diminution notable des entrées dans les séminaires. Concernant les vocations en France, on peut distinguer trois périodes : de 1950 à 1974 un effondrement lié à l'évolution de la société française, de 1975 à 1995 une relative stabilité, depuis 1996 une baisse sensible résultant de l'évolution des mentalités. Actuellement, il y a en moyenne 164 entrées au séminaire chaque année.

     

    2. Pourquoi y a-t-il actuellement une diminution du nombre des vocations ?

     

     

     

    Les raisons de cette crise des vocations religieuses et sacerdotales sont assez diverses. Il y a plusieurs facteurs qui contribuent à cette diminution : la baisse de la foi et de la pratique religieuse,  la diminution et la transformation du monde rural, la disparition des petits séminaires, la quasi disparition des familles nombreuses,  la transformation du statut social des prêtres, la crainte chez les jeunes de s'engager pour la vie. On constate une crise des vocations analogue chez les pasteurs protestants. Cependant la diminution n'est pas générale, elle dépend des pays. En Afrique par exemple il y a une nette augmentation des entrées dans les séminaires.

     

    Documents sur la crise des vocations 

     

     

     

     

     

     

     

    PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

     

     

     

    1. La journée de prière 

     

     

     

    La crise des vocations a suscitée une Journée mondiale de prière pour les vocations. Elle a lieu chaque année le quatrième dimanche de Pâques, appelé le dimanche du Bon pasteur, parce qu’on y lit toujours un passage du chapitre 10 de l’Évangile de saint Jean. Ce dimanche a été institué " Journée mondiale de prière pour les vocations " par le Pape Paul VI pendant le concile. Actuellement elle ne concerne plus seulement les vocations sacerdotales et religieuses, mais aussi les vocations diaconales.

     

     

     

    En cette circonstance, le pape Jean Paul II adressait un message à l'ensemble des chrétiens et leur demandait de prier. Le pape Benoît XVI en 2008 a prié  pour les multiples vocations au service de la mission existantes dans l'Église : Toutes les communautés chrétiennes sont appelées à faire des prières pour les vocations religieuses et sacerdotales.

     

     

     

    2. Semaine de prière

     

     

     

    Cette journée est souvent suivie d'une semaine de prière pour les vocations religieuses et sacerdotales. C'est l’occasion pour tout le Peuple de Dieu de prier  avec plus d'intensité et de  réfléchir sur le thème de la vocation dans le mystère de l’Église.

     

     

     

    3. Que veut dire “prier pour les vocations” ?

     

     

     

    La prière pour les vocations doit inspirée par la prière de Jésus. Avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus s'en alla dans la montagne et passa toute la nuit à prier (Luc 6/12) Voyant un jour les foules fatiguées et abattues comme des brebis sans berger, Jésus eut pitié d’elles et dit : " La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson " (Mat. 9, 36-38). - Cependant Dieu appelle toujours, prions pour que les oreilles de tous entendent sa parole et qu'il y ait un climat favorable à l'écoute de cet appel.

     

     

     

    4. Comment les communautés sont-t- elles concernées par le problème des vocations ?

     

     

     

    Dans chaque paroisse, la prière pour les vocations a une place importante. La communauté est invitée à prier pour les vocations et à penser à sa responsabilité dans l'éveil des vocations. Certaines paroisses organisent des veillées de prière ou participent à une veillée organisée par le diocèse. Il y a des veillées de prière au Sacré-Cœur de Montmartre

     

     

     

    5. Prière de Benoît XVI pour les vocations

     

     

     

    O Père,

     

    fais se lever parmi les chrétiens

     

    de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,

     

    qui maintiennent la foi vivante

     

    et gardent une mémoire pleine de gratitude de ton Fils Jésus

     

    par la prédication de sa Parole

     

    et l’administration des sacrements

     

    avec lesquels tu renouvelles continuellement tes fidèles.

     

    Donne-nous de saints ministres de ton autel,

     

    qui soient d’attentifs et fervents gardiens de l’Eucharistie,

     

    sacrement du don suprême du Christ

     

    pour la rédemption du monde.

     

    Appelle des ministres de ta miséricorde,

     

    qui dispensent la joie de ton pardon

     

    par le sacrement de la Réconciliation.

     

     

     

    Prière proposé par Benoît XVI en conclusion de son message pour la 43e Journée mondiale de prière pour les vocations (7 mai 2006),

     

     

     

     

     


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